Année 2013-2014

La langue du pays d’accueil

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La langue – die Sprache

(die deutsche Übersetzung findest Du weiter unten)

La langue officielle sera le français

Lors du premier séminaire, tous les volontaires ne parlaient qu’une seule langue : le français… Il était clair que les volontaires allemands, qui sortaient tout juste du lycée, avaient une assurance bien plus élevée que les volontaires français dans la langue du pays d’accueil. Ce qui leur permettait de s’exprimer plus facilement. Dans le groupe de Français, un seul volontaire s’est tout de même distingué par ses efforts, Clément. Il était en effet le seul français à s’exprimer en allemand. Après quelques jours en ne l’ayant entendu parler qu’allemand, je me suis même demandé s’il savait parler français…

La langue du pays d’accueil peut paraitre comme étant une barrière insurmontable, surtout lorsque le pays en question est l’Allemagne… Ce n’est cependant pas impossible de passer un an dans ce pays et de pouvoir s’exprimer. Voici, quelques témoignages de volontaires français.

Un niveau de langue pas très élevé

Timothé : Alors, j’avais fait de l’allemand au préalable pendant de nombreuses années. Je n’ai jamais été foutu d’être assez assidu dans l’apprentissage. Et un autre truc n’aidant pas, les cinq dernières années j’ai eu soit des profs incompétents en âge de la retraite avec une seule envie : se barrer ; soit des profs qui quittaient le bahut considérant les conditions de travail inadmissibles et

remplacés que quatre mois plus tard. Bref, un apprentissage laborieux avec au final presque aucun souvenir.

Rosemine : Malgré près de sept ans d’apprentissage de l’allemand, je n’avais quasi aucun souvenir de cette langue. Mais mon vrai problème est qu’au début je n’osais pas assez parler par peur de faire des fautes.

Un début de volontariat plutôt difficile

Victor : Les premières semaines ont été assez difficiles : mon allemand n’était pas si bon que ça et je n’avais personne parlant autre chose que l’allemand ici…

Tim : C’était assez compliqué au début mais on était deux dans mon cas donc on a pu s’entraider. J’ai aussi la chance d’avoir une tutrice française qui m’a filé un sacré coup de main ! Mon colocataire parle couramment français ce qui a aidé même si on s’est toujours forcé à se parler allemand.

Niklas : Au début c’était quand même encore un peu difficile, surtout à comprendre les gens ou parler moi-même. En fin de journée j’étais plutôt fatigué et je n’étais plus vraiment capable ni d’écouter ni de parler. Mais après quelques semaines ça s’est amélioré. Il y avait toujours des moments où il me manquait beaucoup de mots ou je n’arrivais pas trop à construire de vraies phrases, mais avec un peu de la patience ça allait pourtant d’une manière ou d’une autre. De plus, j’ai eu surtout des problèmes à suivre des conversations en groupes : ils parlaient très vite et aussi changeaient rapidement de sujet.

Si en allemand ça ne marche pas, peut-être qu’une autre langue aidera (anglais, espagnol, chinois ?^^)

Tim : J’ai tenté le chinois mais aucun retour. Du coup j’suis vite passé à l’anglais. Étonnement la communication était plus facile qu’avec le mandarin. :p

Rosemine : Au début je ne voulais parler qu’en allemand, mais la frustration de ne pas pouvoir m‘exprimer comme je le voulais a eu raison de moi… Au travail, je m’exprimais exclusivement en anglais avec certains collègues mais la plupart du temps c’était en allemand. En dehors du travail c’était assez mixtes. Göttingen est une ville avec beaucoup d’étranger. Il m’est parfois arrivé d’avoir des conversations en français, allemand, anglais et italien dans la même soirée. C’est dur mais ce n’est pas plus mal car c’est un bon entrainement cérébral.

Niklas : Comme je ne parlais quasiment que français au travail et avec mes colocs et seulement très peu d’anglais pour expliquer quelques mots que je ne connaissais pas ou que je ne comprenais pas, je crois que ça a beaucoup aidé à la bonne maîtrise du français. Le chinois aurait été pas mal quand même 😀

Après 9 mois en Allemagne, plus à l’aise avec la langue ?

Tim : On peut dire ça comme ça, oui. J’arrive à comprendre et à être compris ce qui était mon objectif premier.

Victor : Oui, beaucoup. J’ai retrouvé le niveau que je pensais avoir au début (et j’ai enrichi mon vocabulaire de mots plus ou moins élégants…^^)

Niklas : Maintenant je me sens vraiment plus à l’aise avec la langue. Je comprends presque toutes les conversations, même s’il y a du bruit. C’est pareil pour parler, presque toujours j’arrive à peu près à dire ce que je veux. Il y a quelques expressions auxquelles que je me suis habitué à dire et je parle plus couramment qu’avant. Ce qui reste, c’est sûrement mon accent allemand ! 😉

Rosemine : Je pourrais dire que je suis complètement à l’aise – et satisfaite – lorsque je serai capable de parler en allemand quand je suis fatiguée ou énervée… Je me sens cependant assez à l’aise pour ne plus me préoccuper de faires des fautes ou d’avoir un accent français prononcé. Bien au contraire, j’adore en jouer parce que les allemands trouvent ça « wie süß » !

Tata Ro

Version allemande

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Am Anfang, wird französisch die Offizielle Sprache sein

Beim ersten Seminar war französisch die einzige Sprache, die alle Freiwilligen gesprochen haben… Die deutschen Freiwilligen – die kurz nach ihrem Abi den Freiwilligendienst begonnen haben – fühlten sich wohler als die Franzosen wenn sie die Fremdsprache sprachen. Clément war der einzige Franzose, der sich die Mühe machte, Deutsch zu sprechen. Nach drei Tagen hatte ich ihn niemals französisch sprechen gehört. Ich habe einfach geglaubt, dass er kein Französisch sprechen konnte…

Die Sprache der Einsatzstelle kann als eine unüberwindliche Schwierigkeit erscheinen, besonders wenn die Sprache Deutsch ist… Es ist jedoch nicht unmöglich ein Jahr in Deutschland verbringen und sich ausdrücken können. Hier sind einige Beispiele der Freiwilligen.

Nicht so gute Sprachkenntnisse

Timothé: Ich habe in der Schule viele Jahre Deutsch gelernt aber ich war nie so eifrig dabei. Außerdem hatte ich die letzten fünf Jahre unfähige Lehrer, die bald in Rente gegangen sind und somit nicht mehr so motiviert waren zu unterrichten; ich hatte auch Lehrer die gaben das Unterrichten ganz auf weil sie die Arbeitsbedingungen unannehmbar fanden. Es war schwierig und ich habe fast alles einfach vergessen.

Rosemine: Ich habe sieben Jahre in der Schule Deutsch gelernt, ich hatte trotzdem fast alles vergessen. Aber am Anfang traute ich mich nicht Deutsch zu sprechen, weil ich Angst hatte Fehler zu machen. Das war ein echtes Problem für mich.

Ein ziemlicher schwieriger Anfang

Victor: Die ersten Wochen waren etwas schwierig: mein Deutsch war nicht so gut und hier konnte niemand eine andere Sprache…

Tim: Am Anfang war es ziemlich kompliziert. Aber in meinem Fall waren wir zwei. Wir konnten uns gegenseitig helfen. Ich hatte auch Glück, dass meine Betreuerin Französin war. Das half mir sehr! Mein Mitbewohner kann fließend Französisch, das half auch aber wir zwangen uns immer zusammen Deutsch zu sprechen.

Niklas: Am Anfang war es schon etwas schwierig, vor allem die Leute zu verstehen oder selbst zu sprechen. Jeden Abend war ich ziemlich müde und nicht mehr wirklich im stande zuzuhören oder mich zu unterhalten. Nach ein paar Wochen jedoch hat sich das verbessert. Obwohl es immernoch Momente gibt, in denen mir manche Wörter fehlen oder ich mit einigen Sätzen Schwierigkeiten habe, klappt das mit ein wenig Geduld. Am meisten Schwierigkeiten hatte ich damit, Gruppenunterhaltungen zu folgen: es wird schnell gesprochen und das Thema gewechselt.

Wenn es auf Deutsch nicht klappt, kann auch eine andere Sprache nützlich sein (Englisch, Spanisch oder vielleicht sogar Chinesisch? ^^)

Tim: Ich habe Chinesisch versucht aber das hat nicht so gut funktioniert,daraufhin habe ich es mit Englisch versucht. Das hat die Kommunikation erheblich erleichtert.

Rosemine: Am Anfang, wollte ich nur deutsch sprechen. Nach wenig Zeit fühlte ich mich frustriert weil ich nicht alles was ich sagen wollte auch sagen konnte. Deswegen habe ich andere Sprachen genutzt… Auf der Arbeit habe ich nur mit einigen Kollegen Englisch gesprochen, die meiste Zeit aber auf Deutsch. Außerhalb der Arbeit war es gemischt: in Göttingen gibt es viele Ausländer. Es kommt manchmal vor, dass ich vier verschiedene Sprachen an einem Abend spreche. Es ist schwierig aber auch gut weil es eine sehr gute intellektuelle Übung ist.

Niklas: Da ich auf der Arbeit und mit meinem Mitbewohner nur französisch gesprochen habe (und nur auf Englisch um mir einige Wörter zu erklären die ich auf Französisch noch nicht kannte), half es mir sehr meine Französischkenntnisse zu verbessern. Chinesisch hätte vielleicht trotzdem nützlich sein können:D

Fühlt ihr euch nach 9 Monaten in Deutschland wohler mit der Sprache?

Tim: Ja, das kann man wohl sagen. Ich kann alles verstehen und mich selber auf Deutsch verständigen. Das war mein Ziel.

Victor: Ja, sehr. Ich hab mein Sprachniveau wiedergefunden (und meinen Wortschatz mit mehr oder weniger eleganten Wörtern erweitert..^^)

Niklas: Jetzt fühle ich mich mit der Sprache echt wohler. Ich verstehe fast alle Gespräche selbst bei viel Lärm im Hintergrund. Genauso ist es  wenn ich spreche: ich kann fast alles sagen was ich will. Ich habe mir auch angewöhnt, bestimmte französische Ausdrücke zu verwenden. Ich kann französisch viel fließender als früher. Was geblieben ist, ist bestimmt meinen deutschen Akzent!

Rosemine: Wenn ich im Stande bin, deutsch sprechen auch wenn ich sehr müde oder aufgeregt bin, dann kann ich sagen dass ich mich total wohl in der Sprache fühle und zufrieden bin… Ich fühle mich wohl genug um meinen Fehlern oder meinem Akzent nicht mehr so viel Aufmerksamkeit zu schenken. Im Gegenteil, ich spreche gerne mit meinem französischen Akzent weil die Deutschen ihn „süß“ finden!

Tata Ro

Les aventures d’Alex et Rosemine à la radio – Die Abenteuer von Rosemine und Alex beim Radio

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Deux volontaires francaise étaitent invité par une station radio pour parler de leur experiénces – ca passera comme ca …

Zwei französische Freiwillige waren zu Gast bei einem Radiosender um über ihre Erfahrungen zu berichten – was

dann passierte …

(die deutsche Übersetzung findest Du weiter unten)

 

Mercredi 7 mai, Alex et moi étions invités sur radio Leineherz 106.7 à Hanovre. Cette émission a pour habitude d’inviter des jeunes actifs dans le domaine du sport.

Datei:LeineHertz Logo.jpg

Le rendez-vous était à 15 heures. Je suis donc arrivée quelques heures plus tôt pour déjeuner avec Alex et faire le point sur l’après-midi qui nous attendait. Les questions nous ayant été envoyées quelques jours avant l’émission, j’avais pu me préparer avec mon partenaire tandem.

11 heures 30, j’arrive donc à la gare principale de Hanovre. Nous décidons de nous rendre dans un restaurant asiatique près du quartier de la radio et d’y finir notre préparation. Le stress commence à monter. Mais le repas copieux nous a fait oublier toute appréhension. C’est donc serein (et aussi lourds que deux baleines) que nous nous rendons à pieds jusque la radio.

Nous nous arrivons à l’accueil de la radio. Alex essaie d’expliquer que nous sommes deux volontaires français invités pour une émission. Les employés de la radio défilent, nous nous présentons à chaque fois mais personne n’a apparemment entendu parler de nous. Moi qui pensais que nous serions reçu en grandes pompes, eh bien c’est raté !  Un des employés décide donc de demander à l’animateur de l’émission en cours. HALLELUJAH ! C’est bien lui qui nous avait contactés. Nous ne sommes quand même pas complètement fous, on avait bien reçu un mail d’un certain Yannick…

On attend encore cinq minutes puis le fameux Yannick sort du studio 1 et nous invite à le suivre dans un autre studio d’enregistrement. Il se présente très brièvement, nous explique que l’émission sera enregistrée (OUF !) et que l’on devra se partager les questions.

Ca y est, l’enregistrement commence, c’est à nous de parler ! Bizarrement, le stress a disparu, c’est donc confiant que nous abordons la première question. En même temps, il n’y a rien de bien difficile puisque Yannick nous demande seulement de nous présenter. Après cette première très courte intervention, nous avons eu le droit à une remarque du présentateur – qui n’a pas beaucoup plus à Alex : « C’est amusant comme votre accent français finit par prendre le dessus. Heureusement d’ailleurs que votre allemand n’est pas parfait, sinon les auditeurs n’auraient jamais cru que vous êtes français ».

Après avoir écouté plusieurs chansons, nous revenons à l’antenne. Les questions se font plus « compliquées » et le retour des fautes de langues – beaucoup plus fréquentes chez moi que chez Alex – font leur grand retour ! Le pire a quand même été ma tentative de dire « mindenstens ». Cela a plutôt donné quelque chose comme « mindeshteshglsh »… Des fois je ne me comprends pas moi-même. Je n’ai jamais réussi à prononcer ce mot, alors pourquoi avoir essayé de le faire à ce moment-là ? Devant ces inconnus ? Qui plus est pour une émission de radio où des milliers de personnes pourront m’entendre me ridiculiser ?!! Bref, sous les rires d’Alex et après trois ou quatre tentatives et l’aide de Yannick, je finis enfin par me sortir de cette impasse. Je ne vous dis pas à quel point j’avais envie de partir loin, très loin…

On nous pose des questions sur les motivations qui nous ont poussées à venir en Allemagne, les problèmes rencontrées dans notre pays d’accueil, nos coups de cœurs, etc. Très peu de questions sur notre programme d’échange de volontaires franco-allemand nous sont finalement posées, hormis une sur nos missions au sein de nos structures d’accueil respectives. Il n’y a pas de vrai discussion non plus, je trouve cela bien dommage. Tout est très carré. Pas de place aux remarques, aux échanges… Mais bon, c’est quand même cool.

L’émission se finit enfin. Nous partons soulagés et fières d’avoir survécu à cela. Pour ma part c’était une très bonne expérience et j’en garderai un bon souvenir malgré tout. Mais on ne m’entendra pas de sitôt sur les ondes allemandes… =D

Rosemine

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Zwei französische Freiwillige waren zu Gast bei einem Radiosender um über ihre Erfahrungen zu berichten – was

dann passierte …

 

Am Mittwoch den 7. Mai wurden Alex und ich beim Radio Leineherz (106.5) in Hannover eingeladen. Für gewöhnlich werden im Sportbereich aktive Jugendliche in die Sendung eingeladen.

 

Datei:LeineHertz Logo.jpg

 

Das Treffen war für 15 Uhr angesetzt. Ich bin also einige Stunden vorher angereist. Beim Frühstück mit Alex haben wir den Nachmittag noch einmal besprochen, der uns erwarten würde. Die Fragen wurden uns ein paar Tage im Voraus zugesandt, so konnte ich mich mit meinem Tandempartner perfekt vorbereiten.

11 :30. Ich komme am Hannoveraner Hauptbahnhof an. Wir beschließen, unsere Vorbereitungen in einem asiatischen Restaurant in der Nähe des Studios zu Ende zu führen. Aufregung kommt auf. Doch das reichliche Mittagessen hat uns unsere Furcht vergessen lassen. In heiterer Stimmung (und gut voll gegessen) gehen wir schließlich die letzten Meter zu Fuß zum Radio.

Wir begeben uns zum Empfang. Alex versucht, zu erklären, dass wir zwei junge Freiwillige aus Frankreich sind, die zur Sendung eingeladen wurden. Die Angestellten des Radios kommen und gehen, doch keiner scheint wirklich Ahnung zu haben, was mit uns anzufangen sei. Ich hatte gedacht wir werden mit Pauken und Trompeten empfangen, und nun alles umsonst? Einer der Angestellten kommt schließlich auf die Idee, beim Moderator der laufenden Sendung nachzufragen. HALLELUJAH! Er war es, der uns kontaktiert hatte. Wir sind also doch nicht verrückt; wir hatten doch die Mail von einem bestimmten Yannick bekommen…

Wir warten noch lange 5 Minuten bis der berühmte Yannick endlich aus dem Studio 1 kommt und uns auffordert, ihm in ein anderes Studio für die Aufnahmen zu folgen. Er stellt sich kurz vor und erklärt, dass die Sendung live übertragen wird (uff!).

Es ist soweit, die Aufnahmen beginnen. Nun sind wir an der Reihe zu sprechen. Komischerweise ist der Stress vollständig verschwunden und wir widmen uns Yannick, der mit seiner ersten Frage beginnt. Zu unserer Erleichterung ist die erste Frage einfach und wir sollen uns erst mal vorstellen. Danach bekommen wir erst einmal eine schmeichelnde Bemerkung des Moderators um die Ohren gehauen, die Alex nicht besonders gefallen hat: « Es ist sehr amüsant, wie euer Akzent die Oberhand gewinnt. Glücklicherweise ist euer Deutsch nicht ganz perfekt sonst würden die Zuhörer gar nicht bemerken, dass ihr Franzosen seid ».

Nachdem wir mehrere Songs gehört haben kommen wir zurück ans Mikrofon. Die Fragen werden « schwieriger » und die Fehler in der deutschen Sprache – bei mir wesentlich offensichtlicher als bei Alex – häufen sich. Das Schlimmste ist die Häufigkeit des Wortes « mindestens », was bei mir jedes Mal eher nach einer immer anders klingenden Version von « mindeshteshglsh » klang. Manchmal habe ich mich selbst nicht verstanden. Ich habe dieses Wort noch nie aussprechen können, also warum musste ich das unbedingt in diesem Moment ausprobieren? Vor diesen ganzen unbekannten Leuten? In einer Radiosendung, in der mich Tausende Leute hören können und sich dann über mich lustig machen?! Nach einigen erfolglosen Versuchen und begleitet von Alex’ ausgelassenen Lachanfällen hat Yannick mir schließlich aus der Klemme geholfen. Ich sage jetzt nicht, wie sehr ich den Wunsch hatte, vom Erdboden verschluckt zu werden…

Wir werden nach unserer Motivation gefragt, die uns dazu bewegt hat, nach Deutschland zu kommen, den Problemen, denen wir hier begegnet sind, nach Heimweh, etc. Sehr wenige Fragen über das deutsch-französische Austauschprogramm werden uns gestellt mit Ausnahme einer Frage über die Mission in unseren Einsatzstellen. Es gibt auch keine richtige Diskussion, was ich sehr schade finde. Es ist alles sehr knapp gehalten. Kein Platz für Anregungen oder Austausch.. Nun ja, es ist trotzdem ganz cool.

Schließlich endet die Sendung. Wir verabschieden uns erleichtert und stolz, diese Erfahrung überlebt zu haben, die ich persönlich trotz Allem in guter Erinnerung behalten werde. Aber nochmal wird man mich so schnell nicht im Deutschen Rundfunk hören. =D

Rosemine

Traduction et correction Jenni

Einsatzstellentreffen der deutschen Einsatzstellen -Réunion des responsables des structures d’accueil allemandes

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Bericht über das Einsatzstellentreffen der beteiligten Einsatzstellen in Deutschland

Raport de la réunion des responsables des structures d’accueil allemandes

(la version francaise est en bás)

Am 25. und 26. März trafen sich die Vertreter/innen der deutschen Einsatzstellen auf dem 1. Einsatzstellentreffen des deutsch-französischen Freiwilligenaustausches im Sport in Göttingen. Unter der Leitung von Bastian Zitscher vom ASC Göttingen und Ferdinand Rissom von der dsj lag das Ziel der Veranstaltung darin, den deutsch-französischen Freiwilligenaustausch im Bereich Sport umfassend vorzustellen, die bisherige Entwicklung aufzuzeigen und gemeinsam Konzepte für die Zukunft zu entwickeln. Desweiteren wurden viele Fragen von Seiten der Einsatzstellenvertreter/innen geklärt und der informelle Austausch zwischen den Einsatzstellen forciert.

20140325_150904Zu Beginn des Treffens gab es eine Erwartungsabfrage, in der die Teilnehmer/innen ihre Erwartungen an das Treffen, aber auch konkrete Fragen und Anliegen auf Papier brachten.

Nach dem gemeinsamen italienischen Mittagessen stellte Bastian die Entstehungsgeschichte des Austausches vor. Es wurde dabei deutlich, dass sich noch um ein sehr junges Programm handelt, welches von Jahr zu Jahr verbessert und weiterentwickelt wird.

Die Teilnehmer/innen hatten durch eine Präsentation von Ferdinand ebenfalls die Gelegenheit, Einblicke in das französische System der Freiwilligenarbeit  zu bekommen, welches sich in einigen Bereichen vom deutschen unterscheidet und noch deutlich weniger verbreitet ist. Anschließend wurden die verschiedenen Finanzierungswege des Programms kurz erläutert. Das am häufigsten aufgetretene Problem der Einsatzstellen ist die Unterbringung der Freiwilligen. Vor allem für die Einsatzstellen, die sich in großen Städten bzw. Studentenstädten befinden, ist es nicht einfach, eine bezahlbare und freie Unterkunft für ihre französischen Freiwilligen zu finden.

Ein inhaltlich intensiver Nachmittag, der immer wieder zu konstruktiven Diskussionsrunden von Teilnehmerseite führte, die sich mit konkret eingebrachten Anliegen der aktuellen Einsatzstellen oder mit Fragen der neuen Einsatzstellen beschäftigten, wurde durch CrossBoccia und Leitergolf aufgelockert. Den Dienstagabend ließ man gemeinsam im Café del Sol ausklingen.

Am Mittwochmorgen wurden den Teilnehmern des Treffens die Bewerbungsabläufe in Deutschland und Frankreich und deren Zeitpläne vorgestellt. Außerdem wurde das Seminarkonzept des DFJW erläutert. Ferdinand und Bastian gingen im Anschluss, auf die noch offenen Fragen und konkreten Anliegen von Einsatzstellenseite ein. Für die Zukunft wurde die Erstellung eines Leitfadens für die Einsatzstellen beschlossen, den es bereits seit dem aktuellen Durchgang 13/14 für die Freiwilligen gibt. Dieser Leitfaden wird mit Unterstützung der dt. Einsatzstellen und den aktuellen frz. Freiwilligen erstellt. Desweiteren wird es einen regelmäßigen Newsletter geben, in denen die dt. Träger die dt. Einsatzstellen über News informieren.

Nach dem Ende des inhaltlichen Parts machten sich die Teilnehmer vom Tagungsort (SC Hainberg 1980 e.V.) auf den Weg zum ASC Göttingen 1846 e.V., um dort gemeinsam Mittag zu essen. Abschließend gab es eine Führung durch die Räumlichkeiten des ASC Göttingen bei der insbesondere die Büros der Freiwilligendienste besuch worden sind.

Aus diesem Treffen ging eine allgemeine Zufriedenheit hervor und das Interesse war auf allen Seiten spürbar, das Programm gemeinsam weiterzuentwickeln. Das Treffen selbst, aber auch die Art und Weise der Durchführung wurde von allen Seiten gelobt, so dass es für 2014/2015 erneut das Ziel ist, sich zu treffen – im Idealfall findet dann ein Treffen aller Einsatzstellen auf deutscher und französischer Seite gemeinsam statt.

Am 25. und 26. März trafen sich die Vertreter/innen der deutschen Einsatzstellen auf dem 1. Einsatzstellentreffen des deutsch-französischen Freiwilligenaustausches im Sport in Göttingen. Unter der Leitung von Bastian Zitscher vom ASC Göttingen und Ferdinand Rissom von der dsj lag das Ziel der Veranstaltung darin, den deutsch-französischen Freiwilligenaustausch im Bereich Sport umfassend vorzustellen, die bisherige Entwicklung aufzuzeigen und gemeinsam Konzepte für die Zukunft zu entwickeln. Desweiteren wurden viele Fragen von Seiten der Einsatzstellenvertreter/innen geklärt und der informelle Austausch zwischen den Einsatzstellen forciert.

Zu Beginn des Treffens gab es eine Erwartungsabfrage, in der die Teilnehmer/innen ihre Erwartungen an das Treffen, aber auch konkrete Fragen und Anliegen auf Papier brachten.

Nach dem gemeinsamen italienischen Mittagessen stellte Bastian die Entstehungsgeschichte des Austausches vor. Es wurde dabei deutlich, dass sich noch um ein sehr junges Programm handelt, welches von Jahr zu Jahr verbessert und weiterentwickelt wird.

Die Teilnehmer/innen hatten durch eine Präsentation von Ferdinand ebenfalls die Gelegenheit, Einblicke in das französische System der Freiwilligenarbeit  zu bekommen, welches sich in einigen Bereichen vom deutschen unterscheidet und noch deutlich weniger verbreitet ist. Anschließend wurden die verschiedenen Finanzierungswege des Programms kurz erläutert. Das am häufigsten aufgetretene Problem der Einsatzstellen ist die Unterbringung der Freiwilligen. Vor allem für die Einsatzstellen, die sich in großen Städten bzw. Studentenstädten befinden, ist es nicht einfach, eine bezahlbare und freie Unterkunft für ihre französischen Freiwilligen zu finden.

Ein inhaltlich intensiver Nachmittag, der immer wieder zu konstruktiven Diskussionsrunden von Teilnehmerseite führte, die sich mit konkret eingebrachten Anliegen der aktuellen Einsatzstellen oder mit Fragen der neuen Einsatzstellen beschäftigten, wurde durch CrossBoccia und Leitergolf aufgelockert. Den Dienstagabend ließ man gemeinsam im Café del Sol ausklingen.

Am Mittwochmorgen wurden den Teilnehmern des Treffens die Bewerbungsabläufe in Deutschland und Frankreich und deren Zeitpläne vorgestellt. Außerdem wurde das Seminarkonzept des DFJW erläutert. Ferdinand und Bastian gingen im Anschluss, auf die noch offenen Fragen und konkreten Anliegen von Einsatzstellenseite ein. Für die Zukunft wurde die Erstellung eines Leitfadens für die Einsatzstellen beschlossen, den es bereits seit dem aktuellen Durchgang 13/14 für die Freiwilligen gibt. Dieser Leitfaden wird mit Unterstützung der dt. Einsatzstellen und den aktuellen frz. Freiwilligen erstellt. Desweiteren wird es einen regelmäßigen Newsletter geben, in denen die dt. Träger die dt. Einsatzstellen über News informieren.

Nach dem Ende des inhaltlichen Parts machten sich die Teilnehmer vom Tagungsort (SC Hainberg 1980 e.V.) auf den Weg zum ASC Göttingen 1846 e.V., um dort gemeinsam Mittag zu essen. Abschließend gab es eine Führung durch die Räumlichkeiten des ASC Göttingen bei der insbesondere die Büros der Freiwilligendienste besuch worden sind.

Aus diesem Treffen ging eine allgemeine Zufriedenheit hervor und das Interesse war auf allen Seiten spürbar, das Programm gemeinsam weiterzuentwickeln. Das Treffen selbst, aber auch die Art und Weise der Durchführung wurde von allen Seiten gelobt, so dass es für 2014/2015 erneut das Ziel ist, sich zu treffen – im Idealfall findet dann ein Treffen aller Einsatzstellen auf deutscher und französischer Seite gemeinsam statt.

20140326_144103

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Raport de la réunion des responsables des structures d’accueil allemandes

Pour la première fois depuis le début de ce programme d’échange de volontaires franco-allemand dans le domaine du sport, les responsables des structures d’accueil allemandes se sont retrouvés les 25 et 26 mars derniers à Göttingen. Animée par Bastian Zitscher de l’ASC Göttingen et Ferdinand Rissom du DSJ, la rencontre avait pour but de présenter le programme d’échange de façon détaillée ainsi que de réfléchir à de nouveaux axes d’amélioration pour le futur. Cela a également été l’occasion de répondre aux différentes questions des participants 

20140325_150904Dès le début, les participants ont été invité à définir leurs attentes vis-à-vis de la rencontre ainsi qu’à poser par écrit les différentes questions qu’ils se posaient.

Après le déjeuner de spécialités italiennes, un historique de l’échange a été fait par Bastian.C’est un programme tout jeune qui essaie de s’améliorer et de se développer années après années.

Les participants ont également eu l’occasion, par la présentation de Ferdinand, d’apprendre à connaitre le système de volontariat en France – qui est complètement différent de celui en Allemagne car très peu répandu. Un point rapide sur les différents modes de financements du programme et les possibilités de logement se sont ensuite imposés. Le problème le plus rencontré par les structures d’accueil est celui du logement. Il n’est, en effet, pas évident pour les structuresd’accueil – notamment celles qui se trouvent dans les grandes villes – de trouver un logement pour les volontaires.

Au milieu de cette après-midi intensive, entre les discutions constructives er les nombreuses questions, les participants ont eu l’occasion de se détendre le temps d’une partie de CrossBoccia ou de Ladder golf. La première journée s’est terminée par un voyage gustatif au Café del Sol où la plupart des participants se sont retrouvés pour découvrir des spécialités du monde entier.

 

Le mercredi, les différentes phases de candidatures ainsi que le déroulement – et la forte utilité – des séminaires ont été présentés. Ferdinand et Bastian ont par la suite répondu aux questions et inquiétudes des (futurs) responsables. Il a été décidé qu’un guide sera mis à disposition des structures d’accueil comme cela est déjà le cas pour les volontaires de cette année. De plus, une newsletter sera également envoyée aux responsables allemands afin de les tenir informé de toutes les nouveautés.

Ces deux jours de réunion ont été l’occasion pour les responsables de se rencontrer et d’échanger leurs expériences avec des volontaires français.  Une certaine satisfaction générale est ressortie de cette rencontre et l’envie de développer le programme s’est fortement fait sentir.

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Version allemande

Recette d’un sportif presque parfait…

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Michaél n’a pas choisi de faire un volontariat dans le domaine du sport par hasard. Il respire, mange et dort pour le sport. En d’autres termes, il a fait du sport son hygiène de vie. Voici la recette pour obtenir un sportif presque parfait

Ingrédients:

1 volontaire + 3 entrainements de foot + 1 salle de muscu + 1 match de volley + sans oublier un maximum de bonne humeur !

1/ Il vous faut tout d’abord un jeune volontaire allemand et un véloAffichage de 1381324751132 - Kopie - Kopie - Kopie.jpg en cours...

Sa journée commence bien sûr de la plus sportive des façons. Tous les matins, Michaél monte sur son vélo et parcourt les 5km qui le séparent de son lieu de travail – cela peut paraître tout à fait banal pour un jeune Allemand, mais cela ne l’est pas du tout pour un Lyonnais lambda !

2/ Emmenez-le dans un stade de foot…

Dès son arrivée à Lyon, il s’est mis à la recherche d’une équipe de foot. Intégrer une bonne équipe n’a bien sûr pas été chose aisée. C’est seulement après une semaine d’essai que Michaél a pu intégrer l’équipe U-19 1 du FC Lyon actuellement première du championnat  Promotion Excellence. « Il y a beaucoup de joueurs, donc beaucoup de concurrence », a-t-il déclaré, « la semaine d’essai était dur mais ils m’ont finalement pris ». C’est donc trois fois par semaine que Micha se rend à l’entrainement pour progresser et faire ses preuves dans le but de faire partie des joueurs sélectionnés pour le match du weekend.

3/ …puis dans une salle de muscu

Le foot et son trajet quotidien à vélo n’étant pas suffisants pour ce grand sportif, Michaél a trouvé une salle de musculation, La Nouvelle Renaissance, dans le 8e arrondissement de Lyon. « C’est une petite salle de muscu avec une super ambiance pour s’entrainer ». A cela s’ajoute sa participation au marathon de Lyon en octobre dernier.

Affichage de 1382472256997 - Kopie - Kopie - Kopie.jpg en cours...4/ Laissez-le mijoter dans les tribunes d‘un match de foot puis reposer dans celles d’un match de volley ou de hockey 

Quand il ne fait pas de sport, devinez ce que fait Michaél ?  » Par le biais de ma structure d’accueil, j’ai également reçu des cartes de réductions pour différentes matchs équipes de sport comme l’OL (football), l’Asul (volleyball) ou Les Lions (hockey sur glace) qui mes donnent la possibilité d’assister à leurs matchs ».

Et voilà, votre sportif est prêt !

Affichage de P1150643.JPG en cours...

Rosemine 

Version allemande

Cinq choses à faire à Versailles le weekend

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1. A Versailles, il y a bien sûr le Château à visiter. C’est un bon moyen de faire passer le temps le weekend quand on est avec ses amis. Et l’entrée est gratuite pour les moins de 25 ans !280px-Versailles_chateau

2. Lorsqu’il fait beau, il est également possible de profiter de l’immense Château : apporter un livre avec soi ou de la musique ou même organiser un petit pique-nique dans les jardins.

3. A Paris, il y a bien sûr beaucoup de choses à faire. Si le temps le permet, on peut faire un tour en ville et faire du shopping. Pour cela, la rue Rivoli offre un large choix de boutiques. Après cela, une promenade sur les quais de Seine s’impose, l’occasion de voir le fameux Pont neuf.

4. Par mauvais temps les nombreux musées de Paris nous ouvrent leurs portes pour une petite visite. Un dimanche par mois, l’entrée au Musée du Louvre est gratuite pour les moins de 25 ans.

5. Après une longue journée dans Paris, rien de mieux que de retrouver des amis pour siroter des cocktails dans un bar.HappyHourHo1212Canvas-copy

Petit conseil : la plupart des bars ont des Happy Hour de 17 à 20 heures et les cocktails sont à 5€ seulement (ce qui est plus que raisonnable pour Paris !).

Hannah Prins

Version allemande

Un volontariat à Francfort

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Peux-tu présenter ta structure d’accueil ? (de quoi elle s’occupe, depuis quand ?) Et le Sportkreis Frankfurt ?will1

Ma structure d´acceuil s´appelle « Gallusprojektbüro », Gallus étant un quartier de Francfort. Ce quartier est assez connu comme étant un melting-pot culturel, ayant une population majoritairement issue de l´immigration. Elle est active dans la vie du quartier principalement sur deux domaines: l´emploi et le sport.

En effet, le projet nommé « Gallus 1:1 für Ausbildung » propose une aide aux jeunes du quartiers cherchant une formation. L´aide est apportée par le carnet d´adresse que la structure a réussie à développer ainsi que pour les détails administratifs à régler, voire une aide pour l´écriture de lettres de motivations ou de CV. Le concept est de suivre ces jeunes, de s´intéresser à leurs activités afin de les connaitre pour un échange plus facile et détendu. C´est un travail social à long terme qui se traduit par une passion chez mes collègues.

Pour ce qui est du sport, la structure propose deux offres sportives, le foot et le basket.

Le projet de basketball porte le nom « BasKIDball ». Le concept est simple mais bien. Il permet aux jeunes de tout Francfort de tous ages, milieux et niveaux de jouer cinq fois par semaine au basket, encadré par des jeunes entraineurs ou d´anciens joueurs. Ceux-ci n´ont pas d´obligations et viennent quand ils veulent. Le projet est relié dans plusieurs villes d´Allemagne, permettant des échanges et des tournois ou encore des voyages, comme à Dallas en 2010 pour les all-star games ( Dirk Nowitski étant aussi parrain du projet).

Pour le foot, le projet est né du fait qu´il manquait au quartier un terrain de foot. Les enfants jouaient alors dans la rue ou dans les résidences. Avec le soutient de Nike, la structure a réussie à contruire un terrain de foot « street » au sein meme de la résidence Galluspark. Elle a ensuite développé une ligue interquartier de foot de rue apellée « Frankfurter Bolzplatzliga F43+ » ( puisqu´il y a 43 quartiers à Fracfort), permettant aux jeunes de comparer leurs quartiers et de visiter les différents terrains de la ville.

Par ailleurs, la structure prend part dans la vie asociative du quartier dans les conseils de quartier et l´organisation d´évènemetns festifs. Elle propose aussi de l´aide aux devoirs pour les élèves en difficulté.

Le « Sportkreis Frankfurt » est une structure regroupant différents clubs et associations sportives de Francfort, gérant leur organisation ou leur financement, comme pour le « Gallusprojektbüro ».

will2Quelles sont les difficultés que tu as rencontrées au travail à ton arrivée ?

Pas grand chose, il faut dire qu´on s´est bien occupé de moi. Bien entendu, la langue fut un enjeu, puisqu´on parle ici qu´allemand ou turc, mais j´arrive à comprendre et à me faire comprendre dans la plupart des cas. Jouer au basket aussi, mais j´ai vite su me débrouiller. En dehors du travail c´était un peu plus difficile, comme m´orienter dans la ville ou trouver des amis.

Décris-nous une semaine (ou journée) typique au travail.

Le matin je vais au bureau, je fais le café et je nettoies les meubles. Non je plaisantes, je discute avec mes collègues, fait des trucs administratifs, des traductions ou encore du montage vidéo. L´après-midi, soit j´encadre le foot soit le basket.
Avec quels types de groupe de jeunes travailles-tu ?

Au foot, les enfants que j´encardre ont de 9 à 13 ans. Ils sont sympas mais parfois assez énervés et j´ai un peu du mal à etre autoritaire.

Au basket cela dépend. ils ont généralement de 10 à 16 ans mais il peut arriver que des plus vieux ou des plus jeunes viennent, ils sont parfois débutant, handicapés ou expérimenté et actifs dans un club. Le mélange est intéressant et tout le monde en développe des compétences sociales.
Pourrais-tu nous parler de l’échange avec Lyon ?

L´échange avec Lyon n´a pas grand chose à voir avec ma structure. J´ai été invité à y participer par Ferdiand Rissom, qui l´organise, travaillant aussi à Francfort. C´est un échange sportif entre les deux villes regroupant des différents clubs partenaires. Au total, plus de 400 jeunes y participent chaque année. Il dure une semaine et a lieu tous les ans dans l´une des villes partenaires.

Il me semble que tu fais également de la vidéo, en quoi consiste ce projet ?

Le projet vidéo que je mène consiste à faire des interviews des jeunes footballeurs de la ligue de football que l´on organise, permettant de présenter le lien unissant ces jeunes de quartiers différents.

T’imagines-tu travailler dans ce domaine plus tard ?

Pourquoi pas. Je penses que lier le travail social et le sport fonctionne bien et je trouves que la ligue de football interquartiers est un projet original qui fonctionnerait bien dans ma ville natale (Lille).

Version allemande

Deuxième séminaire

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C’est dans le sud de la France, à la Coûme, Mosset à une heure de Perpignan, que les quatorze volontaires se sont retrouvés du 22 au 28 janvier 2014 pour le deuxième séminaire de leur volontariat. L’occasion pour eux de faire le point sur les quatre premiers mois dans leur nouveau pays.

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Les retrouvailles ont commencé dès le mercredi matin lorsque onze volontaires se sont retrouvés à Paris Gare de Lyon pour prendre le train en direction du Sud de la France. Bonne humeur et solidarité – avec trois blésées – étaient au rendez-vous.

15h08 : Les quatorze volontaire ainsi que Léa et Garance – deux des animatrices – se sont retrouvés et sont partis ensemble en car vers le petit village de Mosset. Arrivés à l’auberge un repas traditionnel français attendait toute l’équipe : soupe à l’oignon, jardinière de légumes, assiette de fromages et… sans oublier le vin rouge qui nous a été servi à chaque diner !

Après ces retrouvailles riches en émotions, les choses sérieuses ont dû commencer et le séminaire s’est ouvert sur plusieurs jeux de coopération durant lesquels les volontaires ont dû réapprendre à travailler ensemble.

L’après-midi a été consacré à un temps de réflexion sur les premiers mois du volontariat. Les jeunes sportifs ont pu exprimer leur côté artistique à travers un exercice qui consistait à représenter leur parcours de volontariat avec des éléments de la nature.

La troisième journée de séminaire a été marquée par le travail en tandem franco-allemand. Les volontaires ont pu parfaire leur connaissance de leur langue étrangère grâce à un exercice oral et le dimanche un exercice écrit.

Du samedi 25 au lundi 27 janvier, Bastian Zitscher de l’ASC Göttingen et Julia Burgemeister de la Ligue de l’Enseignement, sont venus passer quelques jours dans les Pyrénées pour rencontrer les volontaires et répondre à leurs questions.


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Les activités ont été nombreuses : le dimanche matin sous un magnifique soleil, les volontaires – excepté nos « krüppels » – sont partis pour une randonnée. Le reste de la journée s’est également déroulé à l’extérieur.

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La dernière soirée a été l’occasion pour certain de partager leurs talents culinaires. Les volontaires se sont occupés eux-mêmes du dernier repas :

–       Tartines de chèvre au miel (Alexandre O, Victor, Tim et Ria)

–       Chili con carne (Alexandre L, Lisa, Niklas et Luise)

–       Salade de fruits et fondant au chocolat (Hannah, William, Rosemine et Tim)

Sans oublier la décoration, l’apéritif et le service assuré par Micha, Jenni et Clément.

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Je tiens tout particulièrement à remercier Fréderic qui nous a été d’une grande aide pour préparer ce repas et qui nous a servi de délicieux plats tout au long de notre séjour. Ainsi que Marta et Olivier  qui nous ont réservés un accueil plus que chaleureux qui étaient plus que bienvenu durant les jours de pluie.

Rosemine

Version allemande

La fête des lumières à Lyon

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Pour la fête des lumières qui avait lieu le week-end du 6. – 9. Décembre, je voudrais vous présenter ma nouvelle ville d’adoption, Lyon

Lyon

La fête des lumières est la plus grande et la plus importante fête de l’année à Lyon. Des milliers de gens venant de partout dans le monde visitent la troisième ville de France. Initialement, on célèbre la vierge Marie (la France est un pays d’origine catholique, ce qui pourrait irriter quelques Allemands) pour avoir sauvé la ville de Lyon de la peste, en mettant des bougies sur le bord des fenêtres. Mais de nos jours, la fête des lumières est devenue un grand événement : pendant un week-end, il y a plein d’animations de lumières sur les murs des immeubles. Ce sont de vrais œuvres d’art ! Seulement à mon avis, les immeubles n’ont même pas besoin d’être illuminés pour être beaux car Lyon est la ville la plus belle que je connaisse.

Il y a deux fleuves, le Rhône et la Saône, dans ce paysage montagneux entre les Alpes et la Méditerrané. En deux heures on est à Paris, sur une piste de ski ou à la plage. Lyon est une grande ville sans être aussi stressante et énorme que Paris.

Les quartiers sont très différents – tout le monde trouve quelque chose à son goût : Dans le Vieux Lyon folklorique, il n’y a pas seulement beaucoup de touristes, mais aussi le soir, les bars sont pleins d’étudiants (à Lyon il y a trois grandes universités). En plus de cela, les bouchons lyonnais s’enchainent. Etant végétarienne, je ne trouve aucun plat pour moi sur les cartes de ces restaurants typiquement lyonnais, car les spécialités ici sont la viande et le saucisson.

Le centre-ville entre la grande Place Bellecour et l‘Hôtel de ville se compose de grandes rues de magasins, où on trouve tous les magasins standards d’une métropole. Enfin, les façades en marbre ornementent le centre et lui donne un air très chic.

Le quartier de la gare est également le quartier des banques, c’est le coin le plus moderne de la ville avec un centre commercial immense et des gratte-ciel vitrifiés.

Mon quartier préféré est celui de la Croix-Rousse, c’est là que je travaille, ce qui est très pratique. Dans les petites rues en pentes, on trouve beaucoup de cafés confortables, de petites boutiques et des expositions d’art.

Il y a un grand parc où toute la ville va courir et se promener, et les bords des fleuves sont (en train d’être) aménagés pour les piétons. C’est vraiment joli. Faire du vélo est comme partout en France une catastrophe si on est habitué au paradis des cyclistes Allemand, vu qu’il n’y a presque pas de pistes cyclables surs et beaucoup de voitures. Par conséquent il faut soit être très courageux, soit prendre le métro.

Les gens ici sont très gentils et ouverts (du moins ceux que j’ai rencontrés). En gros, je me sens vraiment bien à l’aise dans ma nouvelle ville (bien que je reste une campagnarde dans le cœur) et je pourrais même m’imaginer faire mes études à Lyon un jour.

Luise

Version allemande

A la découverte de Mulhouse

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Ria, jeune allemande originaire de Hambourg, a répondu à nos questions et nous présente sa ville d’adoption.

Dans quelle ville fais-tu ton volontariat ?ria mulhouse 1

Je fais mon volontariat franco-allemand à Sausheim, une petite ville d’Alsace. Cependant, j’habite dans une résidence à Mulhouse et je passe donc mes weekends dans cette ville. Mulhouse a longuement été une ville industrielle, si bien qu’il y a beaucoup de Musées, comme le Musée français du chemin de fer (Cité du train). On y trouve également le Musée EDF Electropolis et le musée Textile. En plus de cela, on trouve un très joli centre-ville avec une architecture ancienne : des maisons de toutes les couleurs, de petites boutiques traditionnelles et une mairie qui se trouve dans un ancien bâtiment. A part ce centre-ville, Mulhouse n’a malheureusement pas grand-chose à offrir. La rue marchande est très moderne mais le reste de la ville n’a rien à envier au centre.

Peux-tu nous parler des personnes qui y habitent ?

Malheureusement on ne voit pas beaucoup les 8000 étudiants de Mulhouse dans le centre-ville vu qu’ils ne quittent pas leur campus universitaire. Le pourcentage d’étrangers – dans lequel je m’inclue – est très élevé à Mulhouse.

Lorsqu’on pose cette question aux habitants, on reçoit des réponses comme « Je ne sais pourquoi vous avez choisi Mulhouse car ici il n’y a rien de particulier. On est souvent critiqué par les autres villes, comme Strasbourg, car nous ne sommes pas une vraie ville française et que les soirs du côté de la gare ou dans le centre-ville il ne faut vraiment pas se promener seul. »

Sinon, à l’inverse, mes collègues de travail sont très gentils.

Quand tu ne travailles pas, que fais-tu ?

ria mulhouse 3Je passe la plupart de mon temps avec des assistantes de langue qui sont là pour 6 mois. On n’aime pas rester dans cette triste ville qu’est Mulhouse. Donc on part découvrir les petits et jolis villages des alentours.

Qu’est-ce qu’a la ville de spéciale ?

La ville en soi n’a pas grand-chose à offrir. Cependant, il y a un bar très sympa dans lequel se retrouvent des jeunes et des moins jeunes les soirs. Les Flammkuchen y sont même servies jusqu’à minuit. La bonne nourriture est omniprésente dans cette ville. Il y a aussi un très beau petit bois dans lequel on peut se vider la tête.

Qu’est-ce que tu conseillerais de faire à un touriste qui viendrait pour un weekend ? (dans la ville ou aux alentours)

Profiter du fait que la ville est bien située ! De ne pas se limiter à la ville de Mulhouse, mais de porter son attention sur les villages viticoles des alentours comme ceux qui se trouvent dans les Vosges dans lesquels on peut faire de merveilleuses randonnées ainsi que les nombreux châteaux à visiter. On est très proche de Bale (25 minutes en train) et la frontière allemande n’est pas très loin non plus, on peut donc en très peu de temps, en prendre plein la vue dans différentes villes. Eeeeet très important : venir en hiver  et visiter les adorables Marchés de Noël auxquels on ne peut résister !

Jusqu’à présent quels sont les difficultés/chocs culturels que tu as rencontrés ?

Je n’ai pas encore eu de chocs culturels, mais la première difficulté est sans aucun doute la langue. J’habite dans une résidence, où il n’y a malheureusement pas beaucoup d’étudiants. C’est donc difficile pour moi d’apprendre de nouvelles expressions. L’ambiance au bureau est cependant très agréable. On rit donc beaucoup au bureau et mes collègues sont très ouverts. J’ai déjà parlé de ce sujet avec une collègue et elle m’a résumé qu’en général, en France, il y a un côté laxiste. Et cela se ressent malheureusement aussi au niveau des administrations comme la demande de carte bancaire, que j’ai attendu sans avoir de réponse pendant trois semaines.

Et j’ai appris aujourd’hui qu’ici, on ne fêtait pas la Saint Nicolas. C’est pourquoi, d’ici quelques jours, je vais changer ca en distribuant des Saint Nicolas en chocolat qu’on offre aux enfants à cette fête en Allemagne.

Ah oui, une chose très importante : le café et le vin !

As-tu déjà eu l’occasion de visiter d’autres villes en France ? Si oui lesquels ?

J’ai suivi un cours de langue de trois semaines à Montpellier. J’ai également fait quelques voyages avec ma famille. Nous avons par exemple visité Marseille, Rouen et Toulon. Mais j’aimerais vraiment visiter beaucoup d’autres villes en France, à commencer par toutes les villes où se trouvent actuellement les autres volontaires allemands.

Si demain, tu avais la possibilité d’effectuer le reste de ton volontariat dans une autre ville en France, laquelle choisirais-tu ?

C’est difficile de choisir une ville en particulier. Si vraiment il le fallait, je choisirais une ville dans le Sud, je me plairais très bien avec la mentalité qu’ils ont dans le Sud. On ne ressent pas tellement le côté Gentleman des gens ici, en Alsace. Et l’ouverture d’esprit pourrait être un peu plus prononcée… 😛 Mais bon, on ne veut pas généraliser. Bien sûr, il y a ici des personnes très sympathiques, ouvertes et chaleureuses.

Deutsch Version

Une semaine à… Göttingen

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Une semaine à … Göttingen

Depuis maintenant deux mois les quatorze volontaires franco-allemands sont installés dans leurs villes d’adoption. Parmi ces jeunes gens, Rosemine, la touche féminine du groupe de Français, mène une nouvelle vie à Göttingen.

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Nouvelle vie, nouveau travail

Cela fait deux mois que Rosemine vit une toute nouvelle expérience à Göttingen, Allemagne. Originaire de Lyon, cette jeune passionnée de cultures étrangères a déposé ses valises dans le sud de la Basse-Saxe pour effectuer un volontariat dans le domaine du sport. Elle partage son quotidien avec les salariés du club multisports ASC 46 Göttingen. Elle qui pensait que son quotidien consisterait essentiellement à assister les entraineurs de volley – son sport de prédilection – mais elle ne s’attendait pas du tout à avoir des journées aussi mouvementées. « J’ai la chance de travailler dans une structure d’accueil qui, dès le début, a voulu me proposer des missions qui correspondaient à mes envies », s’est-elle confiée.

En effet, les journées de Rosemine sont partagées entre le cours de Français qu’elle donne une fois par semaine, les cours de moderne jazz avec les personnes âgées, le Kissbe* avec les enfants de 6-7 ans, le Kindergarten et le temps de travail au bureau avec son tuteur de volontariat, durant lequel elle s’occupe volontiers d’animer la page Facebook du volontariat et le blog Franco-allemand.

« Ce volontariat me donne l’occasion de découvrir différentes branches de métiers du club et je trouve ça cool » a déclaré la jeune fille lors d’une réunion de présentation du volontariat Franco-allemand dans une école à Göttingen.

Le choc des cultures

Malgré le très bon accueil réservé par ses collègues au bureau, Rosemine a eu du mal à s’adapter au mode de vie allemand. « Ayant grandi entre Lyon et le Sud de la France, je suis habituée aux ambiances conviviales et à être entourer de personnes très chaleureuses voire même envahissantes. Ici, c’est tout le contraire ».

« Les rayons des supermarchés sont également assez différents de ceux qu’on trouve en France, je ne vous conseille pas d’acheter du camembert ici ! », s’est-elle exclamée. En même temps qu’elle idée de vouloir acheter des produits typiquement français lorsque l’on peut goûter aux spécialités allemandes.

Le meilleur reste à venir

Le volontariat ne fait que commencer et la jeune nouvelle Göttingerin est pleine d’espoir concernant les prochains mois : « mon niveau d’allemand s’est déjà beaucoup amélioré et j’espère continuer sur cette voie. En janvier, je vais retrouver les autres volontaires lors du second séminaire. Je vais, ainsi, pouvoir faire le plein de motivation et d’énergie. »

* * Kinder-, Spiel- und Bewegungsschule

Version allemande